En France on dénombre 400 000 à 500 000 brûlures par an dont 2500 nécessitent une hospitalisation en centre de grands brulés.
Les causes de brûlures sont multiples, mais les accidents domestiques (20%), les accidents du travail et de la voie publique (70%) prédominent.
La brûlure est une lésion causée par une chaleur excessive (électricité, substances corrosives…) qui dénature les protéines contenues dans les cellules cutanés. La cicatrisation de la brûlure, quant à elle, entraine une modification de la structure de la peau.
La prise en charge d’un grand brulé est une thérapie douce, à long terme, où le suivi et la surveillance sont primordiaux. Le respect de la douleur d’un grand brulé ainsi que son vécu douloureux sont très importants.
Il ne faut pas mettre en tension une peau fraichement cicatrisée, sinon, il peut se former de nouvelles lésions. L’étirement se fait jusqu’au blanchiment de la peau, au risque de provoquer une réaction inflammatoire de défense (si l’étirement est trop intense). Le travail cutané se fait sans glissement des doigts du masseur kinésithérapeute sur la peau du brulé, au risque d’aggraver l’inflammation ou de provoquer des frictions et donc créer de nouvelles lésions cutanées d’un tissu cicatriciel fragile.
La Technologie au service des brûlures
Le travail manuel se focalise surtout sur un travail superficiel, au niveau de la couche dermo-épidermique. La vacuothérapie, permet d’aller plus profond au niveau cutané. En créant des zones de dépressurisation, elle atteint le derme profond et la couche sous dermique.
Développé par des experts scientifique du traitement cellulaire, le Stretching Cellulaire® permet de travailler sur tous les types de peau même les plus fragiles.
Directement appliquées sur la peau, les têtes de traitements exclusives STARVAC exercent un double étirement cutané. Elles agissent simultanément sur les cellules graisseuses (adipocytes), les cellules de la jeunesse (fibroblastes) et les fibres de structure (Elastine et collagène). Cette stimulation unique de double étirement travaille en un seul et même soin sur les couches profondes de l’épiderme pour des résultats visibles et durables.
Conclusion
Ces instruments utilisés par le kinésithérapeute exercent une aspiration plus ou moins importante sur les parties du corps à traiter, reproduisant une méthode classique en kinésithérapie : le pli-roulé joint à une aspiration. Cette aspiration contrôlée provoque ainsi un pli, entraînant un appel de sang dans la zone traitée sans endommager les tissus fragilisés. Le pli est alors roulé sous l’effet de la tête de la ventouse.
C’est ce va et vient à la fois mécanique et circulatoire qui entraîne une décongestion des tissus, une meilleure oxygénation des cellules, une évacuation des déchets et toxines, et un assouplissement du tissu conjonctif pour une meilleure cicatrisation.
Les échanges circulatoires sont renforcés, et la stimulation des fibroblastes ainsi obtenue contribue notamment à la production et à la régulation du collagène, de l’élastine et de l’acide hyaluronique, responsables de la fermeté, de la souplesse et de l’hydratation cutanée.
Sources
* Une étude menée par Li-Tsang CW, au département de réhabilitation de Shanghai prouve les bénéfices de la pressothérapie sur les cicatrices hypertrophiques.
“Pressure therapy of hypertrophic scar after burns and related research”
* Une étude menée à l’hôpital de la Croix Rouge à Beverwijk aux Pays-Bas, prouve l’intérêt des étirements de la peau brulée après excision chirurgicale de cicatrices de brûlures du bras.
“Efficacy of skin stretching for burn scar excision : a multicenter randomized controlled trail.”
*Une étude menée par Diane Kelly Garrison nous montre l’intérêt du massage cicatriciel dans l’assouplissement de la peau du brûlé, même après deux ans d’évolution.
“Therapeutic Massage for Pediatric burn Survivors : Camp amigo Pilot Project 2006”